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Mars
La motricité libre
Par Elisabeth Cathala • Publié le 04/03/2022
Par Elisabeth Cathala • Publié le 04/03/2022
La motricité libre qu’est-ce que c’est ?
- C’est une activité autonome initié par l’enfant lui-même sur le plan psychomoteur. L’enfant passe par des postures et des mouvements intermédiaires. Au travers de ses progrès successifs, le bébé parvient à découvrir et maitriser des nouvelles postures et à construire un nouvel équilibre.
- Il s’agit d’un long processus d’accès à l’autonomie avec des étapes et des rythmes individuels, comme pour tous les autres domaines de la construction de la personnalité.
Important à savoir :
- Dès la vie intra-utérine, le fœtus possède déjà des capacités motrices. A la naissance, elles se développent progressivement, l’enfant passe d’une motricité innée à une motricité acquise et contrôlée
- Qu’il passe de lui-même toutes ses étapes à son rythme et non qu’il y parvienne rapidement. Cela lui est utile pour élaborer une image de soi et construire un schéma corporel correct.
- L’enfant est prudent, ses expériences motrices et sa mémoire corporelle contiennent le souvenir de ses efforts et gestes utilisés les fois précédentes pour mieux réussir les fois suivantes.
- L’enfant peut se sentir frustré et découragé de ne pas y parvenir seul aussi rapidement qu’avec l’aide de l’adulte, il perd le plaisir et la joie de faire par lui-même.
- En plaçant un enfant dans une position qu’il ne maitrise pas de lui-même, nous le mettons en difficulté. En effet en respectant la construction motrice de l’enfant, cela développe les muscles qui contrôlent la tête et les os de la colonne vertébrale.
Notre rôle :
- Mettre l’enfant pied nu : En effet les osselets situés sous leurs pieds sont activement en développement, ils leur permettent au contact du sol de percevoir la position de leur corps dans l’espace. S’ils ne sentent rien, ils auront tendance à regarder le sol et cela affectera leur posture.
- Placer l’enfant dans des conditions sécurisantes et stimulante : il peut ainsi découvrir le plaisir de son activité spontanée. Nous pouvons le stimuler en mettant des jeux sur le tapis tout autour du bébé afin qu’il s’y intéresse, roule ou se tourne pour tenter de les attraper. Objet ou meubles stable de différentes hauteurs afin qu’il puisse s’appuyer pour tenter de se mettre debout.
- Le respect de l’activité autonome : Cela ne signifie pas l’indifférence de l’adulte, l’enfant a besoin de notre présence par des interactions, en mettant des mots sur ses progrès : « tu as vu tu t’es assis tout seul » « Oh tu es debout ».
- C’est une activité autonome initié par l’enfant lui-même sur le plan psychomoteur. L’enfant passe par des postures et des mouvements intermédiaires. Au travers de ses progrès successifs, le bébé parvient à découvrir et maitriser des nouvelles postures et à construire un nouvel équilibre.
- Il s’agit d’un long processus d’accès à l’autonomie avec des étapes et des rythmes individuels, comme pour tous les autres domaines de la construction de la personnalité.
Important à savoir :
- Dès la vie intra-utérine, le fœtus possède déjà des capacités motrices. A la naissance, elles se développent progressivement, l’enfant passe d’une motricité innée à une motricité acquise et contrôlée
- Qu’il passe de lui-même toutes ses étapes à son rythme et non qu’il y parvienne rapidement. Cela lui est utile pour élaborer une image de soi et construire un schéma corporel correct.
- L’enfant est prudent, ses expériences motrices et sa mémoire corporelle contiennent le souvenir de ses efforts et gestes utilisés les fois précédentes pour mieux réussir les fois suivantes.
- L’enfant peut se sentir frustré et découragé de ne pas y parvenir seul aussi rapidement qu’avec l’aide de l’adulte, il perd le plaisir et la joie de faire par lui-même.
- En plaçant un enfant dans une position qu’il ne maitrise pas de lui-même, nous le mettons en difficulté. En effet en respectant la construction motrice de l’enfant, cela développe les muscles qui contrôlent la tête et les os de la colonne vertébrale.
Notre rôle :
- Mettre l’enfant pied nu : En effet les osselets situés sous leurs pieds sont activement en développement, ils leur permettent au contact du sol de percevoir la position de leur corps dans l’espace. S’ils ne sentent rien, ils auront tendance à regarder le sol et cela affectera leur posture.
- Placer l’enfant dans des conditions sécurisantes et stimulante : il peut ainsi découvrir le plaisir de son activité spontanée. Nous pouvons le stimuler en mettant des jeux sur le tapis tout autour du bébé afin qu’il s’y intéresse, roule ou se tourne pour tenter de les attraper. Objet ou meubles stable de différentes hauteurs afin qu’il puisse s’appuyer pour tenter de se mettre debout.
- Le respect de l’activité autonome : Cela ne signifie pas l’indifférence de l’adulte, l’enfant a besoin de notre présence par des interactions, en mettant des mots sur ses progrès : « tu as vu tu t’es assis tout seul » « Oh tu es debout ».
Photos (1)
Documents (9)
Stéphanie • 12/03/2022 21:12
Très bel article merci! Et très bien d’y associer des vidéos pour que l’on se rende bien compte des exemples.
Laurent • 08/03/2022 21:19
Merci. Je suis désormais abonné au blog !
Laura • 07/03/2022 22:44
Merci pour toute votre implication . Je ne peux qu’être d’accord : c’est en faisant sa propre expérience que l’enfant apprend le mieux. Et cela marche aussi à l’âge adulte 😉
Florence • 07/03/2022 21:54
Merci pour cet article.
Stephanie • 07/03/2022 16:44
Article vraiment tres interessant. Merci pour le partage et pour la demarche de lancer ce bog - quelle belle initiative qui nous permet de suivre le quotidien de nos enfants a la creche ! :)
